Le 26 mai à 19h30 à La Paillasse (Paris) et le 18 mai à 18h30 au planétarium de l’Espace Mendès France / Lieu multiple (Poitiers).

Le 26 mai à 19h30 à La Paillasse : soirée performance-débat sur le pouvoir imaginaire des nouvelles matières, animées et responsives, à l’occasion de la sortie du livre L’Image-Matière. Matériaux émergents & métamorphoses imaginaires de Dominique Peysson, aux éditions Dis Voir.

Water power, performance de Dominique Peysson.
À l’ombre de l’eau, transmission d’images imaginaires dans le noir par Dominique Peysson.
Mots-:composer, courte vidéo
1. Arrière-fond : Qu’est-ce que l’image-Matière?
2. Premier-plan : Qu’est-ce qu’un matériau émergent?
3. Arc-boutant : Qu’est-ce qu’une matière animée?
4. Appuis-tête : Quel lien avec l’imaginaire?

Table triangulaire (trois intervenants) avec Manuela de Barros (philosophe et théoricienne de l’art contemporain et des nouveaux médias, en particulier les rapports entre les arts, les sciences et les technologies – Université Paris 8, équipe de recherche TEAMeD) et Dominique Lestel (philosophe et éthologue, enseigne les sciences cognitives à l’Ecole Normale Supérieure).

La Paillasse,
226 rue de Saint-Denis, Paris 75002
lapaillasse.org
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Une deuxième soirée-performance et rencontre-débat aura lieu le mercredi 18 mai 2016 à 18h30 au planétarium de l’Espace Mendès France/ Lieu multiple, Poitiers (entrée libre).

Le Lieu Multiple, Espace Mendès France
1 Rue de la Cathédrale, 86038 Poitiers
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Les avancées scientifiques et les nouvelles technologies remodèlent le monde de manière tellement complexe qu’il devient difficile d’en saisir les principes directeurs. Il est maintenant possible de contrôler la structure de la matière à des échelles de taille tellement petites que les systèmes obtenus présentent des propriétés hors du commun et nos repères vacillent dans ce monde en continuelle mouvance qui nous oblige à repenser autrement notre relation au monde tangible, celui de cette matière émergente.
0r, les images dont nous disposons pour nous saisir mentalement de ces mouvements et métamorphoses sont devenues inopérantes et sont à redessiner, à mettre en relation, à assembler autrement. C’est en ces lieux que l’art contemporain peut venir jouer son rôle d’intercesseur entre la matière-forme et la pensée humaine, entre la méta-réalité de l’œuvre et notre imaginaire social comme autant d’outils pour nous aider à opérer cette métamorphose de notre imaginaire.